Lyarë a grandi au sein d’une famille fière et respectée, où l’honneur et la discipline martiale étaient des valeurs fondamentales. Contrairement à d’autres histoires marquées par la tragédie, elle a eu une enfance relativement stable, entourée de ses proches. Nël, le maître d’armes de sa famille, veillait à ce que Lyarë soit formée aux techniques de combat dès son plus jeune âge. Son quotidien était partagé entre des entraînements rigoureux sous la surveillance de Nël et des moments plus tendres avec sa petite sœur Lerië, âgée de six ans, qu’elle aimait tendrement.

Lyarë ressentait une immense responsabilité en tant que sœur aînée. Lerië, avec son innocence et sa curiosité, représentait pour Lyarë un ancrage émotionnel dans un monde de combats et de devoirs. Lyarë faisait de son mieux pour être un modèle pour sa sœur, et malgré ses entraînements afin de pouvoir rejoindre plus tard la Légion des Combattants, elle trouvait toujours du temps pour jouer avec Lerië ou lui raconter des histoires avant de s’endormir.

Sous l’enseignement strict de Nël, Lyarë apprit à manier les armes, à développer une discipline rigoureuse, et à comprendre les responsabilités qui incombent à une guerrière. Nël, bien que sévère, voyait en elle un potentiel immense. Il lui enseigna que la force ne résidait pas seulement dans la maîtrise des armes, mais également dans la capacité à protéger ceux qu’on aime. Cette leçon résonna profondément en Lyarë, renforçant son dévouement envers Lerië.

Bien qu’elle vivait dans un environnement rigide et axé sur la guerre, Lyarë appréciait la stabilité que lui offraient sa famille et sa formation. Nël représentait un pilier de sagesse et de force, tandis que Lerië était la lumière de son quotidien, rappelant à Lyarë qu’il y avait plus dans la vie que les combats. Chaque fois qu’elle doutait de ses compétences ou qu’elle se sentait dépassée, elle trouvait du réconfort en pensant à sa petite sœur.

Ainsi, l’enfance de Lyarë fut marquée par un équilibre entre les rigueurs de l’entraînement avec Nël et la douceur de son rôle de protectrice pour Lerië. Avant les événements du livre, elle s’était déjà forgée une solide réputation de guerrière en devenir, tout en restant profondément attachée à sa famille et à ses responsabilités envers sa petite sœur.